Trois contes
de Gustave Flaubert Librairie Générale Française, 1983, 182 p (Le livre de poche ; 1958) Je me souviens d'avoir eu des battements de cur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe ? Ce principe évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois Contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture. Récits éblouissants, limpides et cependant énigmatiques, Un cur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent de l'amour et de la folie, du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'eternité. |
Flaubert Gustave.
Trois contes.
Librairie Générale Française, 1983, 182 p.
(Le livre de poche).
Titre : | Trois contes |
Auteurs : | Gustave Flaubert, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Librairie Générale Française, 1983 |
Collection : | Le livre de poche, ISSN 0985-4517, num. 1958 |
ISBN/ISSN : | 978-2-253-01179-8 |
Format : | 182 p / couv. ill. en coul / 17 cm |
Langues: | Français |
Résumé : | Je me souviens d'avoir eu des battements de cur, d'avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l'Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe ? Ce principe évoqué par Flaubert à l'adresse de son amie George Sand, c'est celui des Trois Contes qu'il publie en 1877, trois ans avant sa mort, et qui sont comme le testament littéraire où s'affirme son ultime conception de l'écriture. Récits éblouissants, limpides et cependant énigmatiques, Un cur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier et Hérodias nous conduisent de l'Occident moderne à l'Orient des débuts de notre ère : entre mots et images, ils nous parlent de l'amour et de la folie, du quotidien et du sacré, et de notre inexorable besoin d'eternité. |
Nature du document : | fiction |
Genre : | conte |
Exemplaires
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |